La COP 28 vient de se terminer à Dubaï et ses décisions étaient attendues avec impatience.
En amont de la COP, l’évêque angolais de Namibe, Mgr Dionísio Hisiilenapo, avait insisté sur la nécessité pour l’Afrique « d’agir de l’intérieur pour lutter contre le changement climatique », sans attendre que les solutions viennent de l’extérieur.
Ce sur quoi l’Angola – comme les autres pays d’Afrique – peut agir, ce sont les infrastructures. Elles ne sont pas adaptées aux fortes pluies, conséquence du changement climatique, et ne bénéficient pas d’une maintenance et d’un entretien adaptés.
Malheureusement, le sujet principal sur lequel les envoyés africains à Dubaï attendaient du changement a été peu pris en compte : celui de l’adaptation au changement climatique dont le coût ne cesse de croître au fur et à mesure que se multiplient les événements extrêmes, inondations ou sécheresses. Leurs conséquences incluent aussi des pénuries d’eau, favorisent la désertification et l’érosion des côtes, endommagent les infrastructures, diminuent les récoltes. Tout ceci contribuant à une perte de revenus pour les États.
L’impact est également humain, puisque la pauvreté augmente et que les migrations s’accélèrent.
Un bilan de la COP pour l’Afrique.