Le 25 février, les Nigérians sont appelés à voter, à la fois pour élire un successeur au président Muhammadu Buhari, qui ne se représente pas, et pour des élections législatives et sénatoriales.
La Conférence épiscopale nigériane a publié le communiqué « Participation des citoyens à la bonne gouvernance au Nigeria », au terme de son assemblée plénière, qui a eu lieu du 11 au 17 février.
Les évêques y exhortent la population à profiter de l’occasion pour élire des dirigeants qui connaissent et comprennent leurs défis, en soulignant des qualités telles que la capacité à dépasser les frontières religieuses et ethniques ; des dirigeants désintéressés prêts à travailler pour le bien commun et capables de les sortir de la pauvreté.
« Nos votes sont précieux, soutiennent-ils. Nous devons les utiliser à bon escient, en encourageant tous les citoyens éligibles à aller en masse voter pour des dirigeants craignant Dieu, honnêtes, dynamiques et transparents pour un meilleur Nigeria ».
L’évêque de Port Harcourt a déclaré trois jours de jeûne et de prière pour le succès des élections dans la nation la plus peuplée d’Afrique avec ses 213 millions d’habitants.
De son côté le SCEAM (Symposium de la Conférence épiscopale d’Afrique et de Madagascar) avait adressé à la Conférence des évêques catholiques du Nigeria un message d’encouragement : « Le SCEAM prie et espère que les élections seront libres et équitables et produiront des dirigeants qui dirigeront le Nigeria avec justice et intégrité ».