Le cyclone tropical Freddy aurait tué plus de 500 personnes, et fait 50 000 déplacés au Malawi, au Mozambique et à Madagascar depuis qu’il a touché terre en Afrique à la fin du mois de février.
Au Mozambique, les inondations ont détruit les infrastructures routières, les récoltes, les habitations et les bâtiments publics, les écoles et les établissements de santé, de même que des églises. La route principale du pays a été coupée, rendant difficile l’accès à l’aide d’urgence, et au moins sept ponts ont été détruits.
Un scénario dramatique avec des personnes mourant de faim et du choléra, et des maisons et des églises sans toit. Même si le cyclone s’est affaibli, la situation est grave, car le manque d’abris et les mauvaises conditions sanitaires exposent les survivants à des maladies, en particulier le choléra et le paludisme.
Bien que conscients et reconnaissants pour tout ce que la communauté internationale a déjà fait, les évêques du Malawi et du Mozambique lancent un appel à la solidarité pastorale : « Tendons la main à nos frères et sœurs qui souffrent et qui ont besoin de notre aide ». La priorité est de nourrir ceux qui ont tout perdu, ainsi que de distribuer des moustiquaires, essentielles pour prévenir, autant que possible, la propagation du choléra et du paludisme.
On remarque que les cyclones sont de plus en plus fréquents en raison du changement climatique partout sur la planète et qu’ils accentuent la pauvreté et la famine.