Monseigneur Joseph SAMA, évêque du diocèse de Nouna au Burkina Faso, nous dit quelques mots sur l’année écoulée :
« Je rends grâce à Dieu avec vous et pour vous pour ce qu’a été l’année 2022 !
L’effort missionnaire s’est poursuivi en 2022 tantôt avec grand enthousiasme tantôt avec angoisse. Mais quoi qu’il en ait été, le Christ a été rendu présent aux femmes et aux hommes qui ont soif de Lui.
Nous nous sommes laissés guider par l’exemple de Saint Joseph, modèle de croyant, de père et d’éducateur. Cette figure nous a donné l’opportunité de nous recentrer sur le rôle primordial de l’éducation chrétienne dans le monde d’aujourd’hui, à commencer par nos églises domestiques, c’est-à-dire nos familles chrétiennes. Une éducation responsable, voilà qui donnera naissance à des familles chrétiennes solidement ancrées dans la foi et fixées sur l’épanouissement humain intégral. En faisant sienne cette orientation, chaque acteur de l’éducation et chaque éduqué a pu méditer ou réfléchir sur sa responsabilité dans l’équilibre relationnel et dans la construction d’un monde de paix et de bonheur.
L’année 2022 peut être placée aussi sous le signe de la résilience. La situation sécuritaire qui affecte lourdement notre région a couvert d’un voile sombre la pastorale et la vie de nos paroisses. Certaines paroisses ont même été assiégées par des groupes armés terroristes durant de longs mois avant d’être finalement libérées par les forces républicaines.
Durant ces moments de torpeur, les agents pastoraux ont su inventer de nouveaux chemins pour garantir la présence du Christ et de son Église parmi les hommes. Avec courage et abnégation, dans la prière, le jeûne et l’eucharistie, ils ont su, avec les chrétiens, lever les yeux vers Dieu, de qui nous viendra le secours (cf Ps 121. 1-2).
Toute la famille diocésaine a répondu avec ferveur et grande espérance aux appels à redoubler d’efforts dans la prière car, face au mal, nous, chrétiens, n’avons pas de meilleure arme que celle de la prière ».
Photo : église catholique à Nouna.