La ville de Kakuma accueille l’un des plus grands camps de réfugiés au monde, surtout des mineurs non accompagnés qui ont fui la guerre, avec environ 218 380 réfugiés originaires de 22 pays différents.
C’est aux Salésiens, en collaboration avec les Sœurs Missionnaires de Charles de Foucauld et le Jesuit Refugee Service, qu’a été confiée la prise en charge pastorale du camp.
Inspirés par les objectifs du Synode, ils cherchent à mettre en œuvre :
« un processus ecclésial participatif et inclusif qui offre à tous – en particulier à ceux qui, pour diverses raisons, se trouvent en marge – la possibilité de s’exprimer et d’être entendus… ».
À l’invitation du prêtre salésien, José Padinjareparampil, ils ont lancé un programme intensif pour favoriser un véritable « processus ecclésial inclusif » dans ces petites communautés chrétiennes.
Ils ont divisé le processus en deux phases : la première phase consiste en une réunion d’introduction avec la participation de tous les chrétiens, en les divisant en groupes linguistiques (swahili, anglais ou autres langues à traduire) ; dans la seconde phase, les huit « noyaux thématiques » du Synode sont abordés dans le contexte du déplacement forcé.
Chaque semaine, un noyau thématique est abordé afin de permettre une large participation et une discussion approfondie.