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Soudan du Sud : mettre l’accent sur les moyens de subsistance durables

19 Mar, 2024

Alors que l’Église universelle observe le temps du Carême pour approfondir sa réflexion sur la prière, le repentir, l’aumône, l’abstinence et l’abnégation, le diocèse catholique de Tombura-Yambio au Soudan du Sud a lancé une campagne axée sur le maintien de la vie, la promotion de moyens de subsistance durables et la sauvegarde de l’eau par la protection de l’environnement.

Le 16 février 2024, Mgr Eduardo Barani Hiiboro Kussala, évêque de Tombura-Yambio, en compagnie du personnel de l’Église, des responsables gouvernementaux et des fidèles du doyenné central du diocèse, a officiellement dévoilé la campagne de cette année, à l’église Sainte-Marie-Mère-de-Dieu, paroisse catholique de Yambio.

Une partie de la réflexion concernant le Carême 2024 met l’accent sur la lutte contre la faim, la pauvreté et les maladies. L’appel invite tout le monde à unir ses efforts pour devenir des catalyseurs, en adoptant l’approche « Chacun en aide un autre » pour atteindre un moyen de subsistance durable.

Le directeur de l’Organisation catholique pour le développement et la paix (CODEP) du diocèse de Tombura-Yambio, le père Charles Mbikoyo, a souligné que le thème du Carême diocésain a été inspiré par la pauvreté que connaît le Soudan du Sud. À cela s’ajoutent la situation du chômage dans le pays, la vulnérabilité des pauvres dans la société et l’absence fréquente de paix et de services de base qui privent les citoyens de leurs moyens de subsistance et de leurs opportunités, les laissant dans des conditions d’extrême pauvreté.

« Nous vivons dans un monde où la paix est en jeu. Aujourd’hui, les questions les plus préoccupantes telles que la domination des riches et des puissants, l’urgence climatique, le capitalisme arrogant, les guerres et les émeutes communautaires entraînent une marginalisation accrue, la violence, la pauvreté et les souffrances dans la vie humaine », a déclaré le père Mbikoyo, faisant référence au message du pape François pour la 55e Journée mondiale de la paix, au cours de laquelle le Saint-Père a offert la doctrine sociale de l’Église comme une « boussole » pour encourager une culture de la paix dans le monde.

Le pape François a également insisté sur le fait qu’il faut travailler pour le bien de l’humanité et qu’il n’y a pas de paix sans une « culture du soin ». D’où l’affirmation du directeur du CODEP : « L’humanité et la paix sont liées ».

 

 

Photo : Mgr Eduardo Kussala avec des fidèles

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