Dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), la force de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) s’étoffe mais à un rythme lent. Ses contingents – soldats du Sud-Soudan, du Kenya, du Burundi et d’Ouganda – sont déployés dans le cadre de la lutte contre les rebelles du M23 (mouvement du 23 mars, groupe créé à la suite de la guerre du Kivu).
Des soldats angolais devraient aussi rejoindre cette force qui a pour mission de ramener la paix dans l’Est congolais, depuis près de trente ans, et de combattre, si besoin, le M23.
La France contribue à la formation des hauts cadres militaires. Paris soutient aussi l’équivalent congolais de l’École de Guerre.
Sur le plan humanitaire, Paris est bien impliquée dans le transport aérien mis en place par l’UE pour ravitailler les populations de l’Est congolais. D’autres soutiens aussi sont venus pour faciliter une amorce de dialogue et de paix.
Une délégation de l’ONU appelle à des négociations afin de mettre fin aux violences qui ensanglantent de plus en plus l’Est du pays.
« La sortie de ce conflit ne peut être que politique et ne peut se faire que par des négociations » , déclare l’ambassadeur de France à l’ONU.
Plusieurs pays estiment que le Rwanda soutient directement le M23, ce que Kigali dément formellement.
Les évêques de RDC s’inquiètent de la dégradation de la situation sécuritaire au Nord-Kivu et réagissent : le cauchemar de la guerre a trop duré, il est temps d’y mettre fin. Les évêques ont encouragé la population congolaise à être solidaire de l’armée et à dénoncer les ennemis de la paix.
À lire le témoignage de Mgr Sébastien Muyengo Mulombe, évêque du Sud-Kivu :