Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, confirmait, il y a quelques jours à ses interlocuteurs de l’Aide à l’Église en Détresse, l’action décisive menée par les chefs religieux pour éviter que les agressions et la violence qui agitent le pays ne tournent à l’affrontement confessionnel. Discipline fervent du dialogue interreligieux, il souligne :
« Avec les autres chefs religieux du pays nous avons toujours montré un front uni devant le risque de confessionnalisation de cette guerre, et cela a porté ses fruits.
Nous avons assisté à de magnifiques mouvements de fraternité à Bangui, où de jeunes musulmans aidaient à reconstruire des églises et où de jeunes chrétiens aidaient à reconstruire des mosquées. En fin de compte, aussi terrible que soit cette crise, elle a eu un effet bénéfique en nous rapprochant ».