Dans son message du 1er janvier 2025, le pape François a énuméré un certain nombre de problématiques mondiales, mais surtout la dette des pays pauvres. Il suggère l’effacement des dettes entre les gouvernements et institutions financières privées des pays les plus riches et les pays endettés parmi lesquels plusieurs sont en Afrique.
Le père François Kaboré témoigne pour son pays, le Burkina Faso, qui figure parmi les dix pays les plus endettés : ce sont les pays qui n’ont pas de protection sociale, de soutiens pour la santé et pour l’éducation.
La dette empêche de faire les investissements de développement dans des infrastructures telles que les routes, les ponts… Les bonnes infrastructures rendent service à tout le monde au niveau du commerce, des déplacements, de l’environnement, entre autres.
Si la dette est annulée ou diminuée, et pour éviter un nouvel endettement, les pays doivent s’engager dans une certaine discipline fiscale et budgétaire.
Effacer le fardeau de la dette des pays pauvres fait écho à : « Remets-nous nos dettes, donne-nous la paix ».
