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Sessions de formation pour l’autonomisation des jeunes filles et des femmes

16 Déc, 2024

Le père Marc Kombaté, curé de la paroisse Notre Dame des Champs de Bamako au Mali, a reçu un soutien grâce aux donateurs d’Aide aux Églises d’Afrique en mai 2024, pour organiser des sessions de formation, spirituelle et à un métier, pour l’autonomisation des jeunes filles et des femmes en milieu musulman.

Sa volonté était de développer l’Évangélisation et des projets résilients aux maux cruciaux qui minent la foi chrétienne catholique dans sa paroisse en milieu musulman. Il s’agissait d’évangéliser des jeunes filles et des femmes à travers des formations éducatives, des formations de l’entreprenariat (formation en savonnerie et en fabrication des sacs) et de l’employabilité ainsi que de renforcer les capacités des jeunes filles et des femmes vulnérables.

Le projet s’est tenu du 1er juin au 30 juillet 2024, soit une durée de 60 jours : formation biblique des jeunes filles et des femmes ; formation éducationnelle des jeunes filles ; formation des jeunes filles et des femmes au développement de l’entrepreneuriat et de l’employabilité ; formation des jeunes filles et des femmes à la savonnerie. Le projet, pour atteindre ses objectifs, a réparti les jeunes filles et les femmes en trois groupes : jeunes filles adolescentes, jeunes filles majeurs et femmes mamans.

L’objectif visait à amener les jeunes filles à tracer des voies concrètes pour l’avenir. C’est ce qui a motivé l’articulation du thème général intitulé : UN RÊVE POUR L’AVENIR.

À l’issue de la formation, les filles ont pris des résolutions pratiques personnelles et en groupe afin d’aller plus loin dans leur vie chrétienne et dans leurs projets sociaux.

Trente femmes catholiques de la paroisse Notre Dame des Champs, dont trois jeunes filles, ont bénéficié d’une formation théorique et pratique en savonnerie pendant trois jours à Missira. Cette formation avait pour but d’aider les femmes à avoir une activité génératrice de revenus afin de contribuer à la réduction de la pauvreté dans leur quotidien, de lutter contre leur marginalisation et aussi de réduire les dépenses qu’elles pourraient faire pour le nettoyage du linge et le ménage familial dans son ensemble. Les trente femmes ont été capables de fabriquer des savons en morceau, en poudre, en liquide et de l’eau de javel. À la fin de la formation, les récipiendaires ont reçu des attestations de participation pour des fins utiles.

Grandes ont été la joie et la gratitude manifestées par les femmes pour cette belle opportunité offerte grâce à la générosité des bienfaiteurs d’AEA.
Déjà, elle se sont organisées en association pour fabriquer ces produits qu’elles ont déjà vendus à la paroisse à la sortie des messes afin remplir leur caisse et évoluer dans cette dynamique de l’auto-emploi.

« Le financement accordé par Aide aux Églises d’Afrique nous a donné une grande force et a contribué fortement à améliorer nos activités pastorales permettant d’atteindre l’objectif paroissial qui consiste à aider les fidèles à mieux renforcer leur foi dans ce milieu à majorité musulmane à travers des formations bibliques et humaines. La continuité du projet pour sa pérennité sera suivie par le superviseur du projet, lui-même membre de la paroisse, en contact régulier avec les bénéficiaires » conclut le père Marc.

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