En douze ans de pontificat, le Pape a visité dix pays africains lors de cinq voyages pastoraux : l’Égypte, l’Île Maurice, le Kenya, Madagascar, le Maroc, le Mozambique, la République démocratique du Congo (RDC), la République centrafricaine (RCA), l’Ouganda et le Soudan du Sud.
Le pape François reconnaissait l’immense potentiel de l’Afrique et toutes les choses qu’elle avait à enseigner et à témoigner aux autres continents, notamment en matière de famille et de respect de générations :
« Les peuples africains possèdent une profonde religiosité, un sens de l’existence d’un Dieu créateur et d’un monde spirituel, l’importance de la famille, l’amour de la vie, les enfants comme don de Dieu, le respect des aînés, les devoirs envers les autres, proches et lointains », a-t-il déclaré.
L’Afrique est pleine de vie et le continent « est le trésor du pauvre, de l’enfant », a-t-il ajouté.
« Il y a un fort dialogue interreligieux, et aussi une amitié entre les chefs des différentes confessions religieuses. Quelque chose qui nous paraîtrait étrange, mais ils font ainsi l’expérience de l’amitié naturelle », a-t-il souligné.
Tout en condamnant l’exploitation de l’Afrique avant son dernier voyage pastoral en Afrique en 2023, lorsqu’il s’est rendu en République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud, le pape François a décrit le continent africain comme « le sourire et l’espoir du monde ».
Sa prière, disait-il, était que l’on « parle plus souvent de l’Afrique » et qu’elle soit respectée.
« Qu’on en parle plus souvent et qu’elle ait plus de poids et de prestige parmi les nations ! », a dit le défunt pape François à propos du deuxième continent le plus vaste et le plus peuplé du monde, après l’Asie dans les deux cas.
