Malgré un climat grandissant de terreur et de répressions envers les catholiques, les vocations sacerdotales ont augmenté depuis ces dernières années au Burkina Faso. Et cette hausse est particulièrement visible dans les « zones à risques ».
Dans ce pays d’Afrique, où les catholiques représentent 22 % de la population, la situation sécuritaire ne fait que se dégrader depuis 2019, conduisant à la multiplication d’enlèvements et d’attaques sanglantes. Plus de 40 % du pays est passé sous la domination terroriste et demeure hors du contrôle de l’État. Les chrétiens sont de plus en plus ciblés par les raids terroristes.
« Le sang des martyrs est une semence de chrétiens », avait prophétisé Tertullien (160 – 220). Une phrase qui revêt une signification toute particulière pour le Burkina Faso aujourd’hui, où les vocations sacerdotales progressent régulièrement ces dernières années, souligne l’Aide à l’Église en détresse (AED).
« Il est essentiel de former de futurs prêtres qui favorisent la communion car l’Église, au service de la société, doit œuvrer pour l’unité » explique le père Guy Moukassa Sanon, Recteur du Séminaire Saint Pierre-Saint Paul de Ouagadougou.
Photo : Grand Séminaire Saint Pierre-Saint Paul de Kossoghin à Ouagadougou © 𝐹𝑎𝑐𝑒𝑏𝑜𝑜𝑘
